Un an

C est comique, parfois j ecoute un bruit, ou je respire une odeur qui me rappelle beaucou beaucoup de choses. Et, la, lumiere et la musique me rappelle qu il y a un an je me preparais a partir, je deprimais pour une drole d histoire qu on m avais dit d eviter, j ecoutais cocorosie a fond dans mon train du matin, je courrais, je nageais, je roulais pour plus penser, je buvais je buvais je buvais, pour profiter (?), pour oublier (?)( pour quoi on boit deja?), je vivais trop vite, c etais du bonheur entre alcoolisme deprimant et joie d etre vivant.

Mais cette ville et ses gens me manquent, et ou j aurais voulu me reveiller ce matin, c est dans une jolie rue au pied de la colline, apres avoir passer toute la nuit a boire rire crier raconter imaginer puis rentrer, cuver, se rappeller.

Je rentre.

Je vous l annonce un peu pour etre sure de plus changer d avis, c est ecrit la, je dois le faire. En fevrier, je m acheterai un velo (ben oui Marc!) je vous debarasserai enfin de mon canap, de ma radio, de mon aspi, et autres...

Je reprendrai mon poste de GO si il est encore vacant, je prendrai un abonement BASe pour pouvoir vous appeller pas cher a toutes heures, j organiserai des repas ds mon chez moi, ou dans mon chez nous, je regretterai sans doute ma vie en espagne, je trouverai un bel appart pas trop pres de la rue des airs et des gens qui y passent, j essaierai d eviter de penser a repartir, je vous convoquerai a un nouveau demenagement, je redeviendrai une fidele de l escalier, je crois pas que je continuerai “mes histories de mecs” foireuses et pitoyables, d ailleurs je ne serai plus jamais pitoyable!

Je crois qu on peut commencer le decompte: il reste 3 mois




C est pas facile ce que je viens d ecrire, meme si j ai envie de rentrer. Rentrer c est comme rennoncer, c est si peu 3 mois, pfff , 3 mois... Bon, c est dit, je le ferai.


J ai encore quelques reves